L’ouvrage s’inscrit dans le sillage de deux précédents volumes, intitulés Penser l’ordre juridique médiéval et moderne et Penser l’ancien droit privé, qui tentaient d’évaluer la tendance des historiens des facultés de droit à jeter un voile dogmatique, sinon trompeur, sur les réalités normatives du passé. Consacré à l’écriture de l’histoire du droit public, ce troisième et dernier volume a pour ambition de livrer une réflexion épistémologique sur l’un des enjeux de l’historiographie juridique : peut-on penser l’ancien droit public à partir des catégories juridiques contemporaines ?
Il semble en effet que le droit public – au moins en France – ait largement échappé à de tels questionnements, qui ont pourtant fait l’objet de débats nourris dans la plupart des autres champs de la connaissance historique. Afin de combler ce manque en revenant sur le dilemme bien connu du rapport de la recherche historique au présent, l’ouvrage interroge des concepts souvent considérés comme quasiment atemporels ; que l’on pense à la liberté, la justice, l’État ou l’impôt. Plus largement, les trois volumes des Regards croisés sur les méthodes des juristes souhaitent contribuer aux débats sur la place de l’analyse historique du droit.
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Il semble en effet que le droit public – au moins en France – ait largement échappé à de tels questionnements, qui ont pourtant fait l’objet de débats nourris dans la plupart des autres champs de la connaissance historique. Afin de combler ce manque en revenant sur le dilemme bien connu du rapport de la recherche historique au présent, l’ouvrage interroge des concepts souvent considérés comme quasiment atemporels ; que l’on pense à la liberté, la justice, l’État ou l’impôt. Plus largement, les trois volumes des Regards croisés sur les méthodes des juristes souhaitent contribuer aux débats sur la place de l’analyse historique du droit.
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